Pour la réforme du participe passé ?
Sondage pour connaitre l'avis des visiteurs du site Internet sur la Réforme du participe passé. Merci d'y répondre !
Commentaires
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- 1. Michel Le 16/04/2023
Je transforme l'exemple fourni par Frédéric en respectant les règles proposées :
J'ai adoré les œufs des poules que j'ai mangé hier.
;))
Humoristiquement -
- 2. Frédéric Le 10/08/2022
J'adore l'exemple de la poule orthographié :
"Les œufs des poules que j'ai mangées sont bons. "
qui permettrait d'affirmer que le scripteur a mangé des poules... qui cependant continueraient à pondre des œufs.
Magnifiques PP au service des déformations de l'espace-temps. -
- 3. Alex Le 13/11/2021
" Trirème Le 25/11/2014
Je suis contre votre projet de réforme !
Sinon, et dans le même esprit, pourquoi ne pas supprimer les clignotants sur les voitures ? Ça coûte cher à fabriquer et trop peu de gens s'en servent malgré l'apprentissage du code de la route. "
- Exemple totalement fallacieux.
Vous osez vraiment comparer le code de la route qui a pour but la sécurité des ses utilisateurs et une règle sans logique aucune qui nous vient d’Italie ramenée par un poète français, Clément Marot !!!
64. BARBE Le 24/11/2014
n'importe quoi! Vous sapez notre langue et le goût de l'apprendre
- La complexité d'une langue est ce qui donne le goût de l'apprendre ?
Depuis quand et ça concerne qui...
C'est plutôt l'inverse !
Cette complexité repousse beaucoup de monde. -
- 4. Alex Le 13/11/2021
@Sottiaux Jean-Paul
"Un dame qui écrira : "Je me suis lavé les pieds étaient sales." S'est-elle lavé les pieds ou elle-même ?"
Parce que se laver les pieds ne reviendrait pas à se laver soi même ?
On parle pas des pieds d'une autre personne que je sache.
Vous utilisez "richesse" comme synonyme de "complexité"...
1. Le français est loin d'être une des langues les plus riches au monde. En nombre de mots par exemple, elle ne rentre même pas dans le top 30 https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_dictionaries_by_number_of_words
2. Mettre fin à cette règle dont la complexité ne repose sur aucune logique ne nuira en aucun cas à la richesse
de la langue française.
Oui ce monsieur dont vous parlez dit vrai, cette règle nous vient bien des moines copistes italiens, et elle nous a été ramenée en
France par Clément Marot.
Quant à Maurice Grevisse, sachez qu'André Goosse, son successeur au "Bon Usage", était lui même partisan d'une réforme de cette règle, voir ici :
https://www.liberation.fr/debats/2018/09/02/les-crepes-que-j-ai-mange-un-nouvel-accord-pour-le-participe-passe_1676135/ -
- 5. Florian Le 28/03/2020
Concernant des soi‐disant contre-exemples comme « Les œufs des poules que j’ai mangé(e)s sont bons » ou « La chanteuse que j’ai entendu(e) applaudir. », ce sont des faux contre‐exemples qui ne font au contraire que montrer l’inanité de cet accord : il suffit de passer les phrases à n’importe quel autre temps pour que la distinction disparaisse. Le problème avec ces phrases ne tient pas à un accord mais à leur structure qui est par nature ambigüe, la faute à la syntaxe et non au verbe.
Et avis aux alarmistes(@Jacques Tremblay, @Daniel, @Sottiaux Jean‐Paul) qui crient déjà au déclin et à la mort de la langue française : c’est précisément à cause de votre comportement puritain et puéril que le français mourra, si vous refusez d’admettre son évolution naturelle hors de votre contrôle. Le français ne vous appartient pas et l’usage a tranché : cet accord n’existe pas dans l’usage (voir l’étude de Monique Audibert‐Gibier, 1990), n’a, contrairement à ce que vous pensez, aucun sens et aucune logique syntaxique et y renoncer n’est qu’enterrer un archaïsme couteux à l’enseignement et source de discrimination pour les locuteurs ne la maitrisant pas. -
- 6. Julien Giacomoni Le 25/02/2020
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=195423335014317&id=100036399550597 -
- 7. Dupont Maryline Le 25/02/2020
Les oeufs des poules que j'ai mangés sont bons.
Ou:
Les oeufs des poules que j'ai mangées sont bons. ?
Deux phrases, deux sens différents qui ne tiennent qu'à l'accord du participe passé -
- 8. Magoua Le 05/11/2019
Des règles simples, et logiques, pourquoi pas?
* avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet, comme n'importe quel adjectif
* avec l'auxiliaire avoir, le participe reste invariable (ce qui rapprocherait l'écrit de la langue parlée où le t de «l'erreur que j'ai fait» sonne ou ne sonne pas, selon les locuteurs)
* les participes passés des verbes en mode pronominal restent invariables, comme avec l'auxiliaire avoir (dans presque tous les cas, d'ailleurs, l'auxiliaire être des pronominaux a valeur d'auxiliaire avoir dans d'autres langues romanes, l'espagnol par exemple) -
- 9. Jacques Tremblay Le 04/11/2019
Totalement contre. Quand on comprend ce que l'on veut écrire, les accords sont simples. -
- 10. O. Cerf Le 30/06/2019
Même avis que Vincent Poinot(commentaire 18) ! -
- 11. Marie LEBLANC Le 30/04/2019
Le français simplifié, ça m'allume! J'espère que vous allez continuer dans la même voie. Merci. -
- 12. Paule Le 12/03/2019
Pour la réforme afin de hausser le niveau et la cohérence de notre langue dans une ouverture face au temps qui passe. -
- 13. Daniel Le 23/12/2018
Je vaute non a la raiphorme de l aurtograffes. Voilà ceux queue jeu dit moua. -
- 14. Agnesa Le 05/09/2018
J'ai voté "Oui" pour la réforme, car je soutiens le principe d'une simplification de l'orthographe et, en particulier, d'une réforme qui viserait à accorder davantage la langue écrite avec la langue orale contemporaine. Toutefois, je ne suis pas certaine que les nouvelles règles orthographiques proposées puissent atteindre cet objectif. On peut constater, c'est vrai, que, dans les médias en tout cas, le PP est souvent utilisé de manière invariable avec l'auxiliaire avoir. Mais cela est loin d'être toujours le cas, il y a une grande variabilité dans l'usage (en fonction des verbes et/ou du contexte, notamment --- dispose-t-on d'une analyse de la répartition de cette variable ?). Si la règle du français oral contemporain est variable, peut-être vaudrait-il mieux expliquer cela aux enfants, leur faire prendre conscience de leur propre usage (à l'oral) et leur enseigner la règle orthographique suivante : "accordez le participe passé comme vous le feriez à l'oral". A titre d'exemple, à l'oral, beaucoup accorderait le PP au féminin dans "la porte que j'ai ouverte". Enseigner la règle orthographique "vous devez ou vous pouvez écrire 'la porte que j'ai ouvert'", risque alors de paraître tout aussi arbitraire que la règle orthographique actuelle. -
- 15. Sottiaux Jean-Paul Le 04/09/2018
Réforme grammaticale à la belge...
Maurice Grévisse doit se retourner dans sa tombe...
J'entends sur BEL RTL selon l'iconoclaste grammatical Marc Wilmet (Professeur émérite de l’Université libre de Bruxelles,
Membre de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises, Prix Francqui 1986, excusez du peu), que l'accord du participe passé avec le COD de l'auxiliaire avoir est obsolète..
C'est selon ce Monsieur, une erreur des moines copistes qui serait à l'origine de ce qu'il appelle une complication inutile et "inenseignable" de cette règle...
Nivellement par le bas, une nouvelle fois... La règle est compliquée, on la supprime, et on balance notre belle langue avec l'eau du bain de bouche salvateur des inaptes à s'imprégner de logique.
A l'heure d'aujourd'hui, où la ponctuation est elle aussi jetée aux oubliettes, le français deviendra vite une langue difficile, voire impossible, à décrypter.
Un dame qui écrira : "Je me suis lavé les pieds étaient sales." S'est-elle lavé les pieds ou elle-même ?
Sans un apprentissage, aussi difficile que celui de la grammaire, d'une ponctuation de bon aloi, ces élucubrations de partisans du moindre effort va tuer une des langues les plus riches du monde.
Pour faire son coup de pub, ce Sieur Wilmet dépose le bon usage de Maurice Grévisse sur le bûché de sa vanité.
Puisse-t-il brûler avec ses écrits, c'est comme cela que les moines, soit disant responsables de cette "erreur", punissaient les hérétiques de son genre... et de son nombre. -
- 16. Bill Le 20/09/2017
Bonjour les lecteurs
Est-ce trop demander que de conseiller à ceux qui sont favorables à la suppression de l'accord du participe passé après le verbe avoir , de leur demander d'écrire au président pour qu'il fasse éditer un arrêté disant que
"l accord du participe passé après avoir devient facultatif durant trois ans ,
puis après il ne sera plus autorisé dans les textes officiels".
D'avance "merci" pour les générations futures et présentes.
Bill -
- 17. Bill Le 20/09/2017
Bonjour les lecteurs
Est-ce trop demander que de conseiller à ceux qui sont favorables à la suppression de l'accord du participe passé après le verbe avoir , de leur demander d'écrire au président pour qu'il fasse éditer un arrêté disant que
"l accord du participe passé après avoir devient facultatif durant trois ans ,
puis après il ne sera plus autorisé dans les textes officiels".
D'avance "merci" pour les générations futures et présentes.
Bill -
- 18. Plouchard Le 15/09/2017
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Chambaron. Focalisons-nous sur l'enseignement de la syntaxe,apprenons à nos élèves et étudiants l'art d'écrire clairement et celui d’employer un vocabulaire précis : toutes choses beaucoup plus importantes que d'essayer de faire maitriser une règle absurde, que d'ailleurs peu de monde maitrise. Mais bon, comme aujourd'hui, des officines privées proposent leurs service payant pour améliorer l'orthographe de Monsieur tout le monde, un certain nombre de personnes souhaite garder une orthographe la plus complexe possible, pour rameuter des clients malheureux et stigmatisés ! -
- 19. Jacques SCHONT Le 04/08/2017
Une réforme telle que celle proposée ici permettrait de libérer du temps pour mettre l'accent (entre autres) sur les 2 énormités grammaticales qui font vraiment obstacle à la clarté du propos et entretiennent la confusion de la pensée:
* il s'agit d'abord de la confusion participe / infinitif
* et ensuite de celle entre futur et conditionnel: je viendrai exprime une quasi-certitude, je viendrais signifie à peu près le contraire;
Voilà le genre d'erreur grave qui défigure le sens d'un texte.
Quelque temps passé dans des collèges , des lycées ou sur des forums devrait faire comprendre à certains "puristes" (mais des règles arbitraires n'ont rien de pur...) que l'urgence est de mettre l'orthographe au service de l'expression, du sens et des articulations logiques du discours.
Un exemple des vrais problèmes de langue: les enseignants de mathématiques ont été contraints de supprimer le pronom relatif "dont" des énoncés d'exercices, car les élèves n'en comprennent plus le sens. Là est l'appauvrissement...
Les Italiens ont compris la nécessité de telles évolutions. -
- 20. Chambaron Le 07/07/2017
J'interviens ici comme correcteur professionnel et contributeur régulier sur des sites de soutien en orthographe. Ce que je lis des quelques interventions qui précèdent la mienne ne m'étonne pas : sont pour une telle approche les « professionnels de la langue », sont contre ceux qui n'y voient que le reflet de leurs préoccupations, souvent externes au sujet : critique permanente du système scolaire, passéisme sans fondement, rancœur contre leurs propres expériences avec ces questions.
En son temps, Voltaire pestait déjà contre ces règles ramenées d'Italie par Clément Marot et que des académiciens prompts à emberlificoter l'écriture poussaient avec délice dans des abysses de complexité.
Nous n'en sommes plus là : depuis la massification républicaine de l'écriture, nous n'avons pas pris la mesure de l'inutilité de nombre de finasseries pour la langue courante ou même soutenue. On continue d'entretenir autour un climat de sanctions et de suspicion et toute question relative à la langue tourne au pugilat. Autrement dit, ce bel héritage ne cesse de diviser au lieu de réunir !
Les règles d'accord du PP sont les plus emblématiques, mais que dire du capharnaüm des usages des majuscules, du trait d'union, de certains pluriels sur lesquels les dictionnaires de référence, l'Académie et les grammairiens ne sont pas d'accord et pour lesquels il est impossible de dégager une logique quelconque ? En contrepartie, on laisse allègrement filer les sujets liés à la syntaxe ou à la richesse et à la précision du vocabulaire, pourtant autrement importants pour l'expression de la pensée…
Continuons ainsi, nous nous laisserons submerger par des langues plus pragmatiques et moins culpabilisantes.
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